Environnement
En revenant d'une sympathique partie de pêche en mer, au détour du passage du kestellic, voilà ce que j'ai pu voir au bout de ma coque de noix.
Un déchargement habituel de kaolin et son panache de particules en suspension poussé, heureusement,par des vents favorables aux habitants du quartier du Gollot. En approchant de ce même quai, j'aperçu en deuxième temps cet immence tas de ferraille mal odorante et en état de corrosion avancée.
Un petit coup d'oeil en passant à proximité, j'ai vu que le hangar de transformation ou de mélange du Kaolin était plein à craquer et le bateau n'était pas près de voguer encore aujourd'hui.
Après avoir mouiller mon embarcation à un ponton du port de plaisance pour une ou deux heures( il ne faut pas le dire au maître de port), j'ai entrepris de gravir une des rues pour me transporter au centre ville afin d'y étancher une vieille soif causée par ce bon air iodée.
J'ai cru que la mode à Tréguier était à l'engazonnement des bords de rue tellement que la couleur verte me sautait aux yeux. Mais que néni: ce n'était que mes amis LOUZOUX de printemps et d'été qui étaient venus à ma rencontre.Dépité, je n'ai même pas fait d'arrêt et je suis reparti au port sortir mon canot de l'eau et je suis rentré chez moi couper ma pelouse que j'ai moi-même planté il y a de nombreuses années.
Les mois passent , les municipalités changent et c'est toujours pareil. Non, ça a changé depuis 4 mois: nous avons un monsieur PROPRE à la ville qui doit s'occuper de notre environnement, du bon air que l'on doit respirer et de la propreté.Mais peut-être qu'il n'a pas vu les mêmes choses que moi et pourtant elles sont là depuis longtemps. Bref silence radio sur la friture fréquence hotel de ville: attendons un peu, ça va peut-être venir un jour ou l'autre mais il faudrait quand même faire quelque chose avant que nos amis touristes ne voient ces horreurs.